vendredi, 10 septembre 2021 15:18

Télétravail (centraux et réseau) : la réunion avant le déploiement ! - 10 septembre 2021 Spécial

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Commission de déploiement du télétravail - 10 Septembre 2021


 Après la commission du mois de mai, et la signature de l'accord, la direction a revu les syndicats avant le déploiement du télétravail le 4 octobre sur la base de ce support de présentation. 
 

Direction : Coralie Bianchi et Jean Charles Echard (JCE) - Claire Gathier Caillaud (CGC) et Alexandre Pina (pour BDDF) - Clémence Lesage (pour GBIS) – Dominique Pasquier (pour la médecine du travail) – Maelenn Alix (pour la surveillance et la conformité juridique)

CGT : Séverine Charnotet (CDS de Rennes) et Philippe Fournil (délégué national de la CGT SG)
CFDT, CFTC (en distanciel) et SNB

En bref :   
(ce qu’il faut retenir)  
Cette seconde commission d’application et de déploiement du télétravail devait permettre de faire un point à date avec les différentes BU/SU sur la mise en œuvre de l’accord signé en janvier 2021. Le télétravail sera mis en œuvre le 4 octobre sauf décision et protocole sanitaire.

 

En détail :         
(si vous voulez tout savoir)

La direction avait transmis un support de présentation. La discussion est donc partie sur ce document.

CGT : Vous dites que l’outil Day’In sera l’outil pour tout le monde. Mais quelles liaisons avec Mydesk ? Il est intégré dans Day’In ?  Il est abandonné ?
... et qu’avez-vous prévu pour résoudre la surchauffe des accès et réservations possibles aux restaurants d’entreprise ?

Coralie Bianchi : La formalisation sera possible dès lundi prochain pour demander l’accès au télétravail (TT), demander des titres restaurants (TR), préciser l’adresse de TT …     
Après, l’outil Day’in va être mis en place le 21 septembre pour tester la charge de cet outil développé en mode Agile. MyDesk est un outil pour s’assurer de la muraille de Chine indispensable entre les activités de marché. Les deux outils vont perdurer dans un premier temps pour s’assurer que cet objectif est pris en compte dans Day’In. Les 2 outils vont donc être utilisés par certaines équipes. Tout comme l’outil de réservation dans les espaces de restauration. On espère que le TT va lisser les périodes de surchauffe (mardi - jeudi). Mais nous devons faire face aussi à 25% des réservations de la cantine qui ne sont pas honorées (ça pose une difficulté de créneau non disponible et aussi de perte de nourriture….)

CGT : Sur la présence sur site, il nous semble indispensable de ne pas confondre la « jauge sanitaire » actuelle (pour respecter les distances nécessaires face au covid) et les contraintes immobilières (qui visent pour la direction à générer des économies notamment) …        
et question d’ordre général : comment peut-on efficacement réagir pendant la période qui précède le 4 octobre (la mise en œuvre du télétravail) pour traiter les questions qui ne seraient pas réglées dans l’accord ? il faudrait qu’on puisse se revoir.

Coralie Bianchi : s’il y a des endroits ou des questions, continuez à nous faire passer les difficultés. Il y a obligatoirement des choses qu’on n’aura pas vues, notamment à BDDF (qui n’a pas le même recul que dans les centraux sur le télétravail).

Sur les Tickets restaurants, on va être vigilants et cela va être un choix du salarié (car le salarié finance aussi).       

CGT : Pour les gens qui sont en TR et occasionnellement sur des sites auxquels ils ne sont pas rattachés (itinérants, inspection, représentants du personnel, etc) ?  
Direction : normalement tout le monde est couvert (remboursement des frais, accès à tous les restaurants dans les centraux, etc…), mais si vous recensez des problématiques individuelles, faites-les nous remonter.

CFDT : qui choisit le rythme de télétravail ?
Direction : On peut changer tous les 3 à 6 mois et il faut être transparent.

Déploiement dans les centraux

GBIS (C. Lesage - direction) : on a affiné. 30% sont sur 1 jours en Front. Sinon pas de changement.

CGT : GBIS   
Si, il nous semble qu’il y a des arbitrages nouveaux depuis mai.                                      
Certaines fonctions support auraient droit à 3 jours de TT fixes et d’autres pas. Ce sont des choix difficilement compréhensibles et donc, acceptables.  
Il y a même des équipes qui travaillent en 2 jours de TT sur Paris alors que les collègues de Londres (de la même équipe) sont sur 3 jours. Il faut certainement revoir et certainement être plus souples et cohérents.
Direction
 : on va regarder tout ça et vous revenir

CGT : Directions centrales :

DFIN : nous avons un point sur le temps partiels (qui vaut aussi pour toutes les entités).
Il faut prendre en compte cette souplesse de gérer le télétravail sur la quinzaine pour les temps partiels, c’est du bon sens car demander à des collègues de venir sur une demi-journée, cela pose des questions d’équilibre de vie privée/vie pro, de frais de transports, d’équité, etc.

Coralie Bianchi : le 40% (de temps de présence minimal sur site) s’applique sur la quinzaine, mais c’est un point que l’on n’avait pas obligatoirement vu dans tous les cas. Je vais le rappeler aux DRH que nous avons mis sur notre site un tableau.   
CGT : vous pouvez nous le passer car on n’est pas toute la journée sur le portail groupe ?         
Coralie Bianchi : On l’a mis sur l’intranet et on va vous le redonner…  au-delà, je vais reprendre ce sujet dans nos points RH tous les 15 jours.

Direction (JCE) : on va effectivement devoir repréciser les choses et aller vers le bon sens.

CGT : Il y a une attente légitime et une demande qui parait intelligente de travailler de manière transversale sur les retours d’expériences des salariés (après la mise en œuvre) et leur vécu sur le déploiement.
JCE : on a un mode d’éclaireurs dans les différentes BU SU. Ils partent des sujets constatés et ils voient émerger certaines difficultés. Les groupes vont continuer après le 4 octobre. Après 4 à 8 semaines d’expérience, on verra si des sujets sortent et on verra si nécessité d’infléchir certains dispositifs.

CGT :
Dans des services (là c'est plus grave) le manager demande aux absents pour congés de récupérer les jours où ils n'ont pas été sur site. Ce type de dérapage va augmenter le travail des élus et représentants du personnel et va être intense pour éviter les dérapages et les confusions.

JCE : On va devoir réguler toutes ces choses. On ne rattrape pas en cas d’absence, le jour de télétravail et au même titre que les absences sur site.


Présentation pour BDDF

CGC (DRH BDDF) : on est effectivement face à une nouvelle ère, après les tests de télétravail dans les centraux et le travail à distance (TAD généré par la crise sanitaire).           
Nous sommes très liés à des sujets techniques et au modèle de banque que nous voulons.

La page 21 du support présente la manière et les choix des rythmes qui ont été définis par métiers et activités.

Nous allons jusqu’à 2 jours par métiers. Mais nous sommes dans une démarche évolutive. On attend nos retours d’expérience et aussi les évolutions techniques. Cela pourra faire évoluer les dispositifs.

Tous nos formats d’agences sont concernés. Pas d’exclusion de site par nature.

On est sur du télétravail régulier. Les principes doivent être assimilés. Mais les managers ont jugé trop risqués les jours flexibles. Donc nous n’avons pas retenu de jours flexibles.

On a exclu nos conseillers accueil, pour des raisons d’organisation de notre modèle.

On a pu faire accélérer la livraison de laptop nova. Tout le monde sera équipé avant la fin de l’année.

Nous avons pris la décision de verser fin septembre à tous les salariés éligibles au TT (CDI et présents actuellement, au versement) l’allocation forfaire de 150 euros pour les frais liés au télétravail. .  Cela ne concerne que BDDF puisque les Centraux, cela a déjà été versé.

Coralie Bianchi : on a donc des points positifs, avancement du calendrier et versement de la prime.

CGT : Ca va grincer des dents sur certains aspects. Et c’est un euphémisme. Effectivement, cette mouture est très déceptive pour le réseau.           
L’allocation des 150 euros ne sera pas versée aux chargés d’accueil (puisqu’en plus, ils sont exclus du dispositif du fait des contraintes opérationnelles).

1 jour sur les CAR alors que 2 dans les AEP avec des métiers très similaires ou les plateaux DCR avec 2 jours/semaine dont les situations métiers sont très proches.    
1 jour/quinzaine pour les experts, DCL, un jour semaine serait plus adapté.

1 jour/mois pour les autres : CC PRO, DA, ADA et CC Premium et Essentiel c’est mettre dans le même panier des situations métiers très différentes et cela reste éloigné des attentes.        
Pour ceux qui ont la chance d’avoir le laptop, le rythme qui semble pratiqué est plutôt de 1 jour/semaine. On est donc très loin des 2 jours comme socle de base.          
Il ne va pas être facile d’expliquer aux équipes (alors qu’elles ont réussi à fonctionner avec le TAD sur un format avec plus de jours) de faire un brutal retour en arrière.         
Pour CC PRO et DA il faudrait 1 jour/semaine et pour les autres CC 1 jour/quinzaine.

Pour la CGT, le big problème ce sont les manques d’effectifs qui ne doivent pas servir d’excuses à priver les salariés du TT. C’est la double peine : non seulement il faut jongler avec les remplacements et en prime, ils auront un régime de TT portion congrue.
Faute de revoir la copie, ça va être une levée de boucliers.

Pour les CDS : 1 jour de TT. Cela va mal passer.

Et plus particulièrement, par exemple, pour ceux qui devaient aller à Arcueil et qui voyaient dans le TT une soupape qui rendait cette possibilité de migration acceptable.

Mais il y aura aussi les équipes (proches des Credoc, des RH et ARH), moins bien loties, qui ne comprendront pas pourquoi ils n’ont qu’un jour de TT.

Mais aussi, la CLI COM en CAR qui prennent le régime retenu comme un manque de confiance après avoir donné beaucoup ces derniers mois et qui ont eu des bons résultats.

Les « retours d’expérience » ne vont pas manquer et la CGT pense aussi que cela devra faire évoluer rapidement les arbitrages de BDDF.

CGC : Nous sommes tout aussi préoccupés que vous[1] sur le TT, mais notre modèle repose sur les agences (en dur et en présentiel), et pour satisfaire nos clients, il faut rester attentifs à ce qu’il va se passer dans les mois qui viennent. Personne ne sait comment cela va évoluer.     
Nous sommes les « mieux disants » du secteur, nous n’avons exclu aucun périmètre ou structure d’agence. C’est bien pourquoi nous avons besoin de regarder les risques que l’on prend et qu’on doit regarder tout ça de près. Nous voulons le faire de manière raisonnable et responsable.

Nous allons regarder sans les contraintes sanitaires actuelles le comportement des clients par exemple. Et nous n’avons pas réfléchi en fonction du sous-effectif.

On va calibrer et on fera les changements nécessaires dans l’intérêt de tous.

Sur les CDS, il y a des process qui ne sont pas encore standardisés et digitalisés. Or, le rôle des CDS est primordial dans la satisfaction clientèle. Il y a bien eu un sujet de productivité sur la période passée.

Alexandre Pina (BDDF) : la téléphonie embarquée n’est pas un process abouti et cela reste un frein pour la relation clientèle (prévue au T4 2022). Tous les éléments et la gestion de flux ne peuvent pas être résolus sans cela.

Si on veut maintenir notre modèle et nos formats d’agence, il faut aller vers notre dispositif de TT. Nous devons projeter nos échanges dans une cible réseau. Ce que nous faisons est une belle victoire et c’est extraordinaire de pouvoir stabiliser un mode durable de télétravail pour toutes nos structures.  BDDF a une volonté forte d’embarquer tout le monde mais il faut tenir compte de l’environnement.

Le fait d’ouvrir à toutes les structures nécessite d’avoir un dispositif qui soit moins fort.

CGC : c’est la nature même du métier qui nous a empêché d’embarquer les chargés d’accueil par exemple. Notre choix n’est pas définitif. On verra à minima pour avoir des étapes s’il faut bouger (au pire pour la prochaine commission de suivi).

Alexandre pina : il n’y aura pas d’arrêt du TAD (télétravail actuel en période covid) avant la mise en œuvre du télétravail : on maintient le TAD, il y a un continuum (qui garantit une sécurisation pour le collègue).

[1] toutes les organisations syndicales se sont exprimées dans le même sens



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